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Article Ninpo Nin-Jutsu : « La Non-Résistance (bases) »

La Non-Résistance consiste à répondre à une attaque en force par la souplesse, à l’image du roseau qui ploie sous la tempête pour ensuite se redresser lorsque celle-ci cesse. Le roseau peut paraître bien frêle en comparaison au chêne qui fièrement résiste au vent violent, puis s’écroule d’un coup.

Des siècles avant le Judo, le Nin-Jutsu a été développé à contre-courant des arts martiaux des clans de samouraïs.

Ne disposant pas du soutien de quelconque seigneur médiéval (Daimyo en Japonais), les Ninjas développèrent un art martial basé sur l’individu se répartissant en petits groupes (aujourd’hui on appelle ce genre de formation un « commando ») et non l’armée en formations stricts.

Le Nin-Jutsu est bien un art martial à part entière qui s’est développé au sein d’une communauté hétéroclites formés d’intouchables, de rônins et de marginaux vivant dans des régions montagneuses non dépendantes des différents clans.

Article Ninpo Nin-Jutsu : « La Non-Résistance (bases) »

Mais alors que les « Bugei », les arts martiaux officiels des différents clans liés aux Daimyos servaient à former des armées entières où chaque Bushi avait son rôle précis pour lequel il s’était entraîné une vie entière, le Ninja lui dû apprendre à remplir seul ou en petits commandos ses missions.

Le Nin-Jutsu est donc très particulier dans ses techniques qui privilégient la souplesse au lieu de la force, la discrétion au lieu du champ de bataille est un art martial riche qui comporte tant des frappes que des clés articulaires, du travail au sol autant que des projections.

Même les armes leur furent spécifiques, comme les exemples :

· Du Ninja To ou le sabre utilisés par les Ninjas qui était droit et comportait deux tranchants ce qui le différencient du Daïto (le « Katana ») est incurvé et ne comporte qu’un seul tranchant

· De la Kusarigama ou faucille équipé d’une longue chaine lestée, qui permettait au Ninja de désarmer son adversaire afin de frapper ensuite

La Non-résistance est l’arme de celui qui s’assouplit face à l’attaque pour riposter ensuite alors que la résistance condamne celui qui la valorise à développer une force physique énorme.

La Non-résistance est surtout d’un point de vue énergétique la solution technique non seulement la plus efficace et économe en combat, mais également dans la vie quotidienne.

En effet, celui qui transpose ce principe dans sa vie quotidienne respecte une Principe Universelle : dans la Nature tout ce qui vie se doit d’être souple et de constamment s’adapter ; ce qui résiste en pleine nature, finit par céder donc mourir.

La Non-résistance correspond à l’ « Acceptation de ce que la Vie me donne ».

Découvrez en plus dans cet article en trois parties

Bonne lecture

Jean-Christian Balmat

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